mardi 12 février 2008

L'ombre

Alberto Giacometti - L'homme qui marche - 1960



Je marchais en silence
A quelques pas derrière
Son ombre solitaire
Je n'ai pas pu crier
Courir, la rattraper

Je n'ai su que me taire
La regarder au loin
Marcher et disparaître
Le ventre déchiré
Et le coeur à l'envers.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

L'important, c'est de marcher ! Pas nécessairement comme l'a dit Marx pour qui c'était : "Je marche ! Mais pas seul!" Marcher, c'est rester en vie ! c'est susciter peut-être pour l'autre (L'Autre ???) l'envie de marcher aussi ou... de suivre ???

I a dit…

Merci pour ton commentaire.
Oui, la vie est mouvement.
Ici, marcher ensemble c'est bien, et suivre (exceptionnellement pour moi ;-) c'est bien aussi.
Mais parfois, avec certains, mieux vaut tourner les talons!

I a dit…

Et parfois il faut s'arrêter...prendre le temps.