tag:blogger.com,1999:blog-51896262360526450582024-02-22T17:11:18.811+01:00Le blog de MyrtilleHusk at elske mens du tør det, husk at leve mens du gør det.
(Piet Hein)Unknownnoreply@blogger.comBlogger91125tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-10605840352709443922017-02-22T17:23:00.000+01:002017-02-22T17:23:26.171+01:00Iodées<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjospmTET0npsP-4ksMuvS0z3H9q4IuvecKK_UsYLLIxXW5WsV5rygFthDyiwBYrouP-AGLBbhyphenhyphenMLLIyDbu3mlUspPFmuUtewyxyFC3TZ8xN9kXfn3Eit0PuEcWMRQaxYAiCG31n7IQ52M/s1600/businessman.gif" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5596180967168698946" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjospmTET0npsP-4ksMuvS0z3H9q4IuvecKK_UsYLLIxXW5WsV5rygFthDyiwBYrouP-AGLBbhyphenhyphenMLLIyDbu3mlUspPFmuUtewyxyFC3TZ8xN9kXfn3Eit0PuEcWMRQaxYAiCG31n7IQ52M/s320/businessman.gif" style="cursor: hand; cursor: pointer; display: block; height: 256px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"></span><br />
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><i>Antoine de St Exupéry - extrait du "Petit Prince"</i></span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><i>le Businessma</i>n</span></div>
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Pendant que la terre tremblait et que le monde était ailleurs, tout occupé à faire ses comptes, les vagues ont tout emporté: les rêves des hommes et les enfants des femmes. </div>
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C'est une façon de parler, bien-sûr, ou plutôt de se taire... </div>
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Il ne faut pas être très intelligent pour comprendre que le monde est petit et que la terre est ronde. Nous mangeons les mêmes poissons, nageons dans la même mer et avalons les mêmes salades médiatiques et radioactives. </div>
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Iodées... </div>
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C'est un mot très doux, très rond... Sournois aussi, sans doute... </div>
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Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-16373965811131034702016-12-16T08:15:00.001+01:002016-12-16T08:15:14.202+01:00Le fleuve est sombre et lisse comme un miroir triste...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-69336545535416964802009-02-12T23:54:00.001+01:002009-02-12T23:54:45.712+01:00LuiIl y a le fleuve. Il coule. Lui est débout, à côté de moi. Je le regarde. Il ne dit rien. Il regarde au loin. Là où le fleuve se perd dans la vallée, en amont.<br /><br />J’aurais voulu lui prendre la main. Je ne l’ai jamais fait. Tant de fois j’ai rêvé de cette main toute proche dont je ne connais même pas la sensation sur ma peau. Mais je l’ai regardée. C’est une main qui écrit, une main qui rêve. C’est une main fine, pâle et triste.<br /><br />Nous marchons le long du fleuve. Le soleil de cette fin d’hiver nous remplit de lumière. Il se tait. Je me tais aussi. Il a besoin de marcher. Il ne sait pas que je me raconte une histoire.<br /><br />Je me raconte l’histoire de notre amour qui n’existe pas.<br /><br />Car, au lieu de nous quitter sans mot dire, dans un baiser distant, nous rentrons chez lui. La porte fermée, ses mains s’animent et me cherchent, sous mes vêtements. Sa bouche me prend, fiévreuse, gourmande. Et je m’offre à debout à ses caresses, à peine déshabillée, les joues encore glacées par le vent du fleuve. Dans la chambre, enfin, nos corps nus s’embrasent de s’être trop désirés. Il y a le fleuve. Il coule. Entre les berges de nos corps apaisés. Et le sommeil viendra, lentement.<br /><br />Mais il rentre tout seul. Seul encore de n’avoir pas osé. Pas voulu. Trop pensé. Ce ne sera pas demain, ni plus tard, ni jamais. Nous resterons ainsi, proches et lointains à la fois dans un silence symétrique.<br /><br />Je rentre seule aussi. J’ai cessé depuis longtemps de pleurer le manque de lui. Il a voulu m’éloigner, souvent. Je suis partie pour ne pas avoir mal. Je suis revenue, toujours. Si ma vie est ailleurs, mon amour est intact.<br /><br />Mais il me semble voir encore, très loin, tout au fond de ses yeux, une vague lueur, une fugitive tendresse dans laquelle je me perds un instant, rêveuse, encore, de ce qui n’a pas été. Et ne sera jamais.Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-55968826395853948582008-12-06T01:19:00.006+01:002008-12-06T01:36:13.102+01:00Regrets éparpillés<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibP22N-w2Lg3XThLc262-4lFXmp9PQozqNJbhhpovXKp5jNDiN38eM8GG0bjIpKaXT5s6P58qHzxPoiKoV_hKAOmK-AF2_zmTXzDUx-AtmdpSw2DU6sTlUtqu4jE_3-Vv6Z99jnKImpao/s1600-h/brume.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibP22N-w2Lg3XThLc262-4lFXmp9PQozqNJbhhpovXKp5jNDiN38eM8GG0bjIpKaXT5s6P58qHzxPoiKoV_hKAOmK-AF2_zmTXzDUx-AtmdpSw2DU6sTlUtqu4jE_3-Vv6Z99jnKImpao/s400/brume.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5276468721387320114" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:78%;" >Photo IsaT</span><br /></div><br />La vie m'a éloignée du fleuve.<br />Pourtant, à chaque fois que j'y reviens,<br />une bouffée de tristesse et de douceur<br />m'envahit.<br />Je dois repartir et je voudrais rester un peu,<br />le temps de croiser ce regard familier<br />et distant.<br />Il ne dit rien mais je crois deviner.<br />Je voudrais m'arrêter,<br />écouter ce qu'il ne me dit plus.<br />Mais le temps a passé.<br />Ma muse est devenue fantôme.<br />Les souvenirs pâlissent.<br />Mon amour est intact pourtant.<br />Même si ma vie est ailleurs.<br />Peut-être. Peut-être pas.<br /><br />On dirait que le fleuve traverse un champ de ruines...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-32167558468617564842008-08-23T21:51:00.006+02:002011-04-16T15:33:55.286+02:00Vous m'avez dit<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAjG50pmKA9tOe_HCzhIn1GtIGcGVdYPlocEM-umOC6n4UCcYICL_OKfUvlLh-OO7Wmr9v6Yl3uceyPug9aoxujJBcHXQHlJb1TjPluTLojirtVKhbDhn0mJFLasv3IJDFIa6KpO7_LDM/s1600/AVT2_Verhaeren_227.jpeg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAjG50pmKA9tOe_HCzhIn1GtIGcGVdYPlocEM-umOC6n4UCcYICL_OKfUvlLh-OO7Wmr9v6Yl3uceyPug9aoxujJBcHXQHlJb1TjPluTLojirtVKhbDhn0mJFLasv3IJDFIa6KpO7_LDM/s320/AVT2_Verhaeren_227.jpeg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5596174155568043170" /></a><br /><span style="font-size:100%;">(Pour Gilles)</span><br /><pre><span style=";font-family:times new roman;font-size:130%;color:midnightblue;">Vous m'avez dit, tel soir, des paroles si belles<br />Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,<br />Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,<br />Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.<br /><br />Vous me parliez des temps prochains où nos années,<br />Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;<br />Comment éclaterait le glas des destinées,<br />Comment on s'aimerait, en se sentant vieillir.<br /><br />Votre voix m'enlaçait comme une chère étreinte,<br />Et votre coeur brûlait si tranquillement beau<br />Qu'en ce moment, j'aurais pu voir s'ouvrir sans crainte<br />Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.</span></pre> <div style="text-align: right; font-style: italic;"><span style="font-size:100%;">Emile Verhaeren, Les heures d'après-midi (1905)</span></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-80033934268387392062008-08-18T23:24:00.005+02:002008-08-18T23:40:52.664+02:00Je t'aime tant<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR553KOPDIsyKge4HDmBl5lU6wRWXjbFfepy1wlNSa5u_0fKyI7YJsttsQij_O_wOangXuy5e-2kBXLbx5JNq6Nfo5Po5zTJsO_KaxvtkQQRzV5ob6r3zLvlqdNhyjKBUNZSv7xCLUldk/s1600-h/repos.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR553KOPDIsyKge4HDmBl5lU6wRWXjbFfepy1wlNSa5u_0fKyI7YJsttsQij_O_wOangXuy5e-2kBXLbx5JNq6Nfo5Po5zTJsO_KaxvtkQQRzV5ob6r3zLvlqdNhyjKBUNZSv7xCLUldk/s400/repos.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5235975108973503954" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Photo IsaT</span><br /></span></div><small><br /><span style="font-size:100%;"><span style="font-size:100%;"><br /><span style="font-size:130%;">Mon sombre amour d'orange amère<br />Ma chanson d'écluse et de vent<br />Mon quartier d'ombre où vient rêvant<br />Mourir la mer<br /><br />Mon beau mois d'août dont le ciel pleut<br />Des étoiles sur les monts calmes<br />Ma songerie aux murs de palme<br />Où l'air est bleu<br /><br />Mes bras d'or mes faibles merveilles<br />Renaissent ma soif et ma faim<br />Collier collier des soirs sans fin<br />Où le cœur veille<br /><br />Est-ce qu'on sait ce qui se passe ?<br />C'est peut-être bien ce tantôt<br />Que l'on jettera le manteau<br />Dessus ma face<br /><br />Coupez ma gorge et les pivoines<br />Vite apportez mon vin mon sang<br />Pour lui plaire comme en passant<br />Font les avoines<br /><br />Il me reste si peu de temps<br />Pour aller au bout de moi-même<br />Et pour crier Dieu que je t'aime<br />Je t'aime tant, je t'aime tant</span></span><span style="font-size:130%;"><br /></span></span> <span style="font-size:130%;"><br /></span><br /></small><div style="text-align: right;"><span style="font-size:100%;">Louis Aragon</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-70596030136062857342008-08-03T13:23:00.003+02:002008-08-03T13:26:57.704+02:00MerciMerci au passant fidèle qui vient presque tous les jours du nord de ce petit royaume prendre des nouvelles de Myrtille. Il a choisi de rester dans l'ombre et c'est évidemment son droit. Mais Myrtille est curieuse...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-77276512896338024482008-08-03T13:06:00.005+02:002008-08-03T13:17:02.178+02:00Ecueils<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaU4zig4jr2FU-cFxSGCDD1IdrIZEb_A1BFklHN6DmimHLAWJ0K5Q_S35lM9-3Y0yHIJC2v5s9FHy-qQNO7BDM_jbD5h7WVCIX_pBM1hyphenhyphenmuIw4dfBFDNFcA27Yu-isIf-R5H-vnuvHYnA/s1600-h/%C3%A9cueils.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaU4zig4jr2FU-cFxSGCDD1IdrIZEb_A1BFklHN6DmimHLAWJ0K5Q_S35lM9-3Y0yHIJC2v5s9FHy-qQNO7BDM_jbD5h7WVCIX_pBM1hyphenhyphenmuIw4dfBFDNFcA27Yu-isIf-R5H-vnuvHYnA/s400/%C3%A9cueils.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5230248866192912114" border="0" /></a><br /><br />Je voudrais croire<br />Je voudrais rêver<br />Ecrire cette histoire<br />L’empêcher de couler<br /><br />Mais mes rêves se brisent<br />Sur les écueils de toujours<br /><br />Lui au fond de moi<br />Son corps seulement<br />Si familier et si lointain<br /><br />Instants volés<br />A son autre vie<br />A son autre femme<br /><br />Je ne demande plus<br />Je prends parfois<br />Mais refuse souvent<br />Engourdie, malmenée<br /><br />Mirages incertains<br />D'un instant d'abandon<br />D'un carré de soleil<br />Echappé des nuages<br /><br />Mais le temps surtout<br />Le temps de penser<br />Le temps de rêver<br />A d’autres rivages<br /><br />A d’autres voyages<br /><br />Au bord du vide<br />De cette nuit sans rêve<br />Je me retourne sans cesse<br />Sur le voile de ma vie<br /><br />Une nuit sans lune<br />Un ciel sans étoiles<br />Un amour sans rêve<br />Une vie sans toi<br />Je ne peux pas<br /><br />Ta voix me guide<br />De plus en plus lointaine<br />C'est la distance hélas<br />Qui la rend plus douce.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-76225763739921518452008-07-16T21:59:00.006+02:002008-07-16T22:17:41.083+02:00<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyeCGZwYvqL3D8D7iLwedV5qrDiYsUOhg4Ed1Uba-qO2e92OnW0LSNVmpgBolAif7VyrF3eRzVD-oifPiXCk4vMGvBQRGhfBbrBWcndUPtkp6hIqkChst6raX9x734U1srfJyue8fiRuw/s1600-h/ch7_caprice.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 215px; height: 349px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyeCGZwYvqL3D8D7iLwedV5qrDiYsUOhg4Ed1Uba-qO2e92OnW0LSNVmpgBolAif7VyrF3eRzVD-oifPiXCk4vMGvBQRGhfBbrBWcndUPtkp6hIqkChst6raX9x734U1srfJyue8fiRuw/s400/ch7_caprice.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5223707540051542082" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:78%;" >Gérard Philippe et Suzanne Flon (1959)<br /></span></div><br />Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière; et on se dit: "J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."<br /><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Perdican dans "On ne badine pas avec l'amour"<br />Alfred de Musset (1834) Acte II Scène V</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-23971628048043652502008-06-28T23:52:00.001+02:002008-06-29T00:02:00.509+02:00Comme une étoile au fond d'un trou...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIZImWKwdzhx6Cw9Mqhuog16N6yuxxMfrsdKK0b0dcg4zujmjL5iYYgpXmmOlEDxTYe-9Bp2ViJUUBR_4tpYmb8oxpDY_ikojAGzIu03xPDzIgsGTwKh0ws-mply85U8gZbvbW5jH-9p0/s1600-h/2205911_ee8d163d24_m.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIZImWKwdzhx6Cw9Mqhuog16N6yuxxMfrsdKK0b0dcg4zujmjL5iYYgpXmmOlEDxTYe-9Bp2ViJUUBR_4tpYmb8oxpDY_ikojAGzIu03xPDzIgsGTwKh0ws-mply85U8gZbvbW5jH-9p0/s400/2205911_ee8d163d24_m.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5217055935079247778" border="0" /></a><br />(…) <br /><br />Tout se perd et rien ne vous touche<br />Ni mes paroles ni mes mains<br />Et vous passez votre chemin<br />Sans savoir ce que dit ma bouche<br /><br />Votre enfer est pourtant le mien<br />Nous vivons sous le même règne<br />Et lorsque vous saignez je saigne<br />Et je meurs dans vos mêmes liens<br /><br />Quelle heure est-il quel temps fait-il<br />J'aurais tant aimé cependant<br />Gagner pour vous pour moi perdant<br />Avoir été peut-être utile<br /><br />C'est un rêve modeste et fou<br />Il aurait mieux valu le taire<br />Vous me mettrez avec en terre<br />Comme une étoile au fond d'un trou<br /><br /><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Extrait de “les poètes” Louis Aragon</span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-1450142260989341552008-06-17T19:46:00.003+02:002008-06-17T20:55:55.827+02:00Sous la lune noire<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi35kgRpfSZI3Dfo5m370O1jx47-72Kw2SPO4bo96se2fgdmzSVQ71AWy7r2yTGixjoQksuWLFahgg1lsS3tW-SIOT85pCGTXrCPP3Vcw3CS8OILWHiUTkEODs9ARaf5qdwnPNeciG5W8/s1600-h/madonnas+ansikt.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi35kgRpfSZI3Dfo5m370O1jx47-72Kw2SPO4bo96se2fgdmzSVQ71AWy7r2yTGixjoQksuWLFahgg1lsS3tW-SIOT85pCGTXrCPP3Vcw3CS8OILWHiUTkEODs9ARaf5qdwnPNeciG5W8/s400/madonnas+ansikt.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5212908618023850546" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Edvard Munch - Madonnas ansikt - 1894</span></span><br /></div><br /><br /><br />Sous la lune noire de mes amours déchues<br />ce qui n’a pas été ou peut-être si peu<br />était enterré là sous un amas d’ordures.<br /><br />Oubliée du monde et du regard des hommes<br />je marche sans effort jusqu’au bout de ma vie<br />je n’ai plus rien à perdre ni plus rien à gagner.<br /><br />Notre histoire a fini sans avoir commencé<br />et mon amour vivra même dans le coeur éteint<br />de ce corps qu’on brûlera sous la coupole cuivrée.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-63757037575640019592008-06-12T23:50:00.003+02:002008-06-13T00:01:52.934+02:00<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivt6PxWWmgFXmKxZP1iTjQTgtR_0Hvj0SQ68pLUEV-4ED-YymznttkyJeZFdU8eb_F4f4LvhpWhXUuomhO_GE8X7ZnW5SFdYESsyIAy3SDXQUZ_AEv6Hqmm12K55ZiQ5DAY_V3dR18_YY/s1600-h/ligne+de+fuite.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivt6PxWWmgFXmKxZP1iTjQTgtR_0Hvj0SQ68pLUEV-4ED-YymznttkyJeZFdU8eb_F4f4LvhpWhXUuomhO_GE8X7ZnW5SFdYESsyIAy3SDXQUZ_AEv6Hqmm12K55ZiQ5DAY_V3dR18_YY/s400/ligne+de+fuite.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5211116504784301394" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Lignes de fuite - photo IsaT</span></span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-57973911576965495952008-06-09T21:56:00.005+02:002008-06-10T07:17:35.052+02:00Au bord du fleuveLa nuit tombe doucement<br />avec le chant du merle<br />et ce gros ballon rouge<br />qui plonge à l'horizon.<br /><br />J'ai oublié la ville<br />ses rumeurs, ses alarmes<br />et, pour ce soir encore<br />le fleuve est loin d'ici<br /><br />Je cherche ses reflets<br />quand je ferme les yeux<br />et je te vois aussi<br />marcher tout près de lui.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-14967478927198408622008-06-07T23:27:00.003+02:002008-06-07T23:36:10.176+02:00Un parfum d'errance...<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZJTuQlMrWK9hDKqNEMH3clsL8HAyy76UA7HviEqezXGX4NcgCX4YQad62BLINcztjBJskwk320jcJluk3v9ww-qu3uI_yZ0wh3dahbFjcqQefOOy76e5Rv388ttOFFc5a1mefipyIVhI/s1600-h/100_0536.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZJTuQlMrWK9hDKqNEMH3clsL8HAyy76UA7HviEqezXGX4NcgCX4YQad62BLINcztjBJskwk320jcJluk3v9ww-qu3uI_yZ0wh3dahbFjcqQefOOy76e5Rv388ttOFFc5a1mefipyIVhI/s400/100_0536.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5209254741758259410" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Hommage à Delvaux - Photo IsaT</span></span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-49489273439761070122008-06-05T23:06:00.003+02:002008-06-07T23:34:28.608+02:00Il regarde le monde<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix4cu0jmx9g4uYmYBFaKvhd_J4gtoYv0A14NyE7oLIZCeaQ4w_aND0xJql0nWOCx10a9GsTSkhHpmrFH_lcEoPd3vbkmV8-vuhmgEjz3eE1R8wxvDLMxWyEOT3BdnQ8hoXWdF0uTFnr_8/s1600-h/Reflets+du+monde.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix4cu0jmx9g4uYmYBFaKvhd_J4gtoYv0A14NyE7oLIZCeaQ4w_aND0xJql0nWOCx10a9GsTSkhHpmrFH_lcEoPd3vbkmV8-vuhmgEjz3eE1R8wxvDLMxWyEOT3BdnQ8hoXWdF0uTFnr_8/s400/Reflets+du+monde.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5208508170303071426" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Reflets du monde - photo IsaT</span></span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-77418723838243590912008-05-23T21:58:00.008+02:002008-05-25T18:13:52.267+02:00Elle se refuse toujours<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBT5qD19ZAFijGnrRoMQkQw9FUNKBv5GNl6Ni5EWWi-SLCX6tcchLTJYMH0GjiqveNXUYIQoNwni7csENKZxAZkMXQSemkXj2KNILXTSSrsezOl0ggAjoqmRLadlUJjvpQFT88lDHq-b0/s1600-h/ciel+d%C3%A9coiff%C3%A9.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBT5qD19ZAFijGnrRoMQkQw9FUNKBv5GNl6Ni5EWWi-SLCX6tcchLTJYMH0GjiqveNXUYIQoNwni7csENKZxAZkMXQSemkXj2KNILXTSSrsezOl0ggAjoqmRLadlUJjvpQFT88lDHq-b0/s400/ciel+d%C3%A9coiff%C3%A9.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5203666171621737026" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Tourments sur fond bleu - Photo IsaT<br /><br /><span style="font-size:100%;"><span style="font-style: italic;"><br /></span></span></span><span><span style="font-size:100%;"><span style="font-size:130%;">Elle se refuse toujours à comprendre, à entendre,<br />Elle rit pour cacher sa terreur d'elle-même.<br />Elle a toujours marché sous les arches des nuits<br />Et partout où elle a passé<br />Elle a laissé<br />L'empreinte des choses brisées.</span><br /><br /></span></span></span><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;font-size:78%;" ><span><span style="font-size:100%;">Paul Eluard - Extrait VIII de "Les petits justes"<br />Capitale de la douleur (1926)<br /></span></span></span><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;"><span style="font-size:100%;"><span style="font-style: italic;"></span></span></span></span></div></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-49864800422207258652008-05-14T17:53:00.003+02:002008-05-14T18:33:24.649+02:00Le ruisseau<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJg0ZxhKAq_LzR9QvJ7jU2wIdnkcgSyhPY9xQOdwNfIA9_4fKReL21HmeIVtgpKLUUOuDQaSx5iDMT3k6MjIUAO-IIGnYM_yk8DuucDHZ5lROsPn6zXHK2wXQkiVEstb-BLhGdhOT19N0/s1600-h/Jorn.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJg0ZxhKAq_LzR9QvJ7jU2wIdnkcgSyhPY9xQOdwNfIA9_4fKReL21HmeIVtgpKLUUOuDQaSx5iDMT3k6MjIUAO-IIGnYM_yk8DuucDHZ5lROsPn6zXHK2wXQkiVEstb-BLhGdhOT19N0/s400/Jorn.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5200268422516858978" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Asger Jorn </span></span><br /></div><br /><br />Beaucoup d'eau a passé sous les ponts<br />et puis aussi énormément de sang<br />Mais aux pieds de l'amour<br />coule un grand ruisseau blanc<br />Et dans les jardins de la lune<br />où tous les jours c'est ta fête<br />ce ruisseau chante en dormant<br />Et cette lune c'est ma tête<br />où tourne un grand soleil bleu<br />Et ce soleil c'est tes yeux<br /><br /><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Jacques Prévert - Histoires</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-67442045271892433302008-05-14T17:43:00.005+02:002008-05-14T17:53:29.681+02:00Chanson du mois de mai<div style="text-align: center;"><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDfMkEI4ua_4S0fsYr-I8JrwPMtf29llKU75I1abLI_0hdRIqz73DFGEi-FJHivOy1bJ3BAzp5TfWEiizcANNbsMJci2ch3DIwz9uQ2CPvTfxA9z6z_s4k2OMKbJytd7sfuFp_KOsMTuI/s1600-h/cerisier.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 341px; height: 269px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDfMkEI4ua_4S0fsYr-I8JrwPMtf29llKU75I1abLI_0hdRIqz73DFGEi-FJHivOy1bJ3BAzp5TfWEiizcANNbsMJci2ch3DIwz9uQ2CPvTfxA9z6z_s4k2OMKbJytd7sfuFp_KOsMTuI/s400/cerisier.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5200261915641405522" border="0" /></a><br />L'âne le roi et moi<br />Nous serons morts demain<br />L'âne de faim<br />Le roi d'ennui<br />Et moi d'amour<br /><br />Un doigt de craie<br />Sur l'ardoise des jours<br />Trace nos noms<br />Et le vent dans les peupliers<br />Ane Roi Homme<br /><br />Soleil de chiffon noir<br />Déjà nos noms sont effacés<br />Eau fraîche des Herbages<br />Sable des Sabliers<br />Rose du Rosier rouge<br />Chemin des Ecoliers<br /><br />L'âne le roi et moi<br />Nous serons morts demain<br />L'âne de faim<br />Le roi d'ennui<br />Et moi d'amour<br />Au mois de mai<br /><br />La vie est une cerise<br />La mort est un noyau<br />L'amour un cerisier.<br /><br /><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Jacques Prévert - Histoires </span><br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-46401277239403168542008-05-11T21:57:00.010+02:002008-05-11T22:25:18.788+02:00Affinités communautaires<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK58Kknw8WcNg61XOF17A3uhZ2_0waKoW8WzA8CTEvMM6DLW7b6UyEPdFiG9rTy5mQJWLMZI5SdRR1iOmKbWpZ8WmNzHLt_s10qv_1ZTWaW20H-e_IUsX_4M44kj-bXzt1uI5yN6LmOSw/s1600-h/L'Ecolo+Tinguely87.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK58Kknw8WcNg61XOF17A3uhZ2_0waKoW8WzA8CTEvMM6DLW7b6UyEPdFiG9rTy5mQJWLMZI5SdRR1iOmKbWpZ8WmNzHLt_s10qv_1ZTWaW20H-e_IUsX_4M44kj-bXzt1uI5yN6LmOSw/s400/L'Ecolo+Tinguely87.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5199216275788423234" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Jean Tinguely - L'Ecolo (1987)</span></span><br /></div><br /><br />L'électrogène radicasse est un instrument à multiplastres microfins qui tient dans une boîte à zouailles. I1 sert à mesurer la maboulie chez les Zigomestres de droit macaronique. Le Haut Virginaire à qui il est confié, grâce à ses ascendances macrobates, ne peut ambivaler l'appareil mignonnet qu'au moment où l'un des mestres zigos extrapose sa lamprenelle tangible.<br /><br />Hélas ! Le Haut Virginaire, un peu croulant, a toujours quelques crêpons de retard sur la détection psychochronique. Dom Flac et Mac Doll avaient beau cybernétiquer, il fallait regueuler pendant que le migronnet sur le vif, par dépit autonomiaque, cracouillait le nécrate pigatif.<br /><br />Le Sinistre de la justice, en ayant marre, mit un filin à tant d'obstrusie. Il espeya d'un geste, plein de prestance la partie haute du Virginaire. Celui-ci croula pour de bon.<br /><br />Depuis lors, par ocquetroi, les Zigomestres ont fondé la Clique des Gouailles et expansent parmi le peuple souverain le fabuleux électrogène radicasse qui pèle la poire en un clin d'ouille et calmate les zozos des hypocons et des dryaques.<br /><br /><div style="text-align: right; font-style: italic;">Paul Dewalhens<br />Extrait de "Cymballum Mundi"<br /></div><div style="text-align: right;"><u style="font-style: italic;"><strong></strong></u><br /><u><strong></strong></u></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-83950630120616244662008-05-09T23:40:00.021+02:002008-05-13T07:04:59.534+02:00Lui<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidV1x8kBc9g5Sq7sNMQ7L8vJx7IwhT1107k2RnJHrZ9eiWOXPLFzkg-K0cP-rO2CC1e3NiL2nQ6mYADPgswNfD2vi253pxnbQZNDe3xGEaeT5e42ISO1TkAikiYrmNTMj3W8dXrdwQUIY/s1600-h/pornokrates.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 191px; height: 297px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidV1x8kBc9g5Sq7sNMQ7L8vJx7IwhT1107k2RnJHrZ9eiWOXPLFzkg-K0cP-rO2CC1e3NiL2nQ6mYADPgswNfD2vi253pxnbQZNDe3xGEaeT5e42ISO1TkAikiYrmNTMj3W8dXrdwQUIY/s400/pornokrates.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5198505294322139234" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Félicien Rops - Pornokrates </span></span><br /></div><br /><br />Il est temps de partir, de fermer la porte sur ce théâtre absurde. Qu'ils s'amusent sans moi. Je n'arrête pas de partir. Dans la cour de récréation, nous disions "deux! deux!"... Mais là, on n'arrête pas, on s'acharne... on n'a pas assez du spectacle de la défaite, il faut voir le cadavre, s'en repaître. Retour à l'âge des cavernes, à l'obscurantisme. Elle a forcément raison, toujours. On ne doit pas réfléchir et on ne se trompe jamais. On attend l'inspiration divine et on assassine avec le sourire.<br /><br />Je pense à la gravure de Rops, la femme aux yeux bandés, qui tient un cochon en laisse. Elle, c'est le cochon qui la mène.<br /><br />Mon amant me regarde pleurer. Me serre dans ses bras. Il essuie mes larmes. La politique ne l'intéresse pas. Il serait pathétique de le convertir. Qu'il garde seulement sa place. Sa place unique. Celle de l'homme qui regarde la femme que je suis. Qui la prend. Qui la préserve. Qui la nourrit.<br /><br />Mon refuge. Ma source. Ma force. C'est toi que je devrais aimer.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-16509010573215160862008-05-05T23:05:00.008+02:002008-05-10T13:58:57.210+02:00SolitudesLa ville est silencieuse.<br />Plus loin du fleuve<br />une chambre<br /><br />Sa pâle lumière<br />s'échappe de la fenêtre entrouverte<br />sur d'improbables amours...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-61560548541558072852008-05-04T23:34:00.003+02:002008-05-07T07:19:01.140+02:00Le ciel est, par dessus le toit...<p style="text-align: center;">Le ciel est, par-dessus le toit,<br />Si beau, si calme!<br />Un arbre, par-dessus le toit,<br />Berce sa palme.</p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;">La cloche, dans le ciel qu'on voit,<br />Doucement tinte,<br />Un oiseau sur l'arbre qu'on voit,<br />Chante sa plainte.</p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;">Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,<br />Simple et tranquille.<br />Cette paisible rumeur-là<br />Vient de la ville.</p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;">Qu'as-tu fait, ô toi que voilà<br />Pleurant sans cesse,<br />Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,<br />De ta jeunesse?</p> <p> </p> <div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Paul Verlaine (Sagesse - 1881)</span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-71151035259712484182008-05-04T23:13:00.009+02:002008-05-04T23:32:29.662+02:00<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgirqx7hEIYAZ25sVikpoYXveZzSqR9Uqn5KQjn4iwUwzir6jdQNqmWhO3bgjqYrJ9-DkPE1yLW_lwRFXOfQ-hW7hw14DlE5RyXIpSD9u-4bizeYNDC3tnea8LTVFvEZVZSCz8H5LHGvm0/s1600-h/reflets+crois%C3%A9s.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgirqx7hEIYAZ25sVikpoYXveZzSqR9Uqn5KQjn4iwUwzir6jdQNqmWhO3bgjqYrJ9-DkPE1yLW_lwRFXOfQ-hW7hw14DlE5RyXIpSD9u-4bizeYNDC3tnea8LTVFvEZVZSCz8H5LHGvm0/s400/reflets+crois%C3%A9s.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5196637632473806546" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:78%;" >Reflets croisés - photo IsaT<br /><br /><br /></span></div><div style="text-align: center;"><a href="http://www.tgrootgedelf.be">Pétition contre l'élargissement du canal Bruges - Sluis</a><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-68197429328714734542008-05-04T23:06:00.008+02:002008-05-06T23:47:20.122+02:00<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO4uMsKOZeYAJdTDxYcmmBftJMra7bVp70B5E1Lp3RMBb0oDdq2kEr6gxGeRkQoLXY2HV_ZedZJk-JqXCBW6CPPJ7JMUSL1etJMX6xMoqe59jEDan7p6twTfEXwI1ItgzxboTvDQAhBuE/s1600-h/2oiseaux.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO4uMsKOZeYAJdTDxYcmmBftJMra7bVp70B5E1Lp3RMBb0oDdq2kEr6gxGeRkQoLXY2HV_ZedZJk-JqXCBW6CPPJ7JMUSL1etJMX6xMoqe59jEDan7p6twTfEXwI1ItgzxboTvDQAhBuE/s400/2oiseaux.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5196640020475623138" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Sérénité à deux - Photo IsaT</span></span><br /></div><p style="text-align: center;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5189626236052645058.post-71606411410786856392008-04-20T13:11:00.003+02:002008-04-20T13:26:45.711+02:00Enivrez-vous<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWpQY7R9BJCpJHQMW7aGRK1Wwhx1UsAQPHmK-kjpdwlBqe4CWf8I228EEmNoh3cq6hkhEAELP0kRmr12CEqy2OWiYUE7mgM0xL0LJqsJqbOdCPDAcx7ZUbWkymNKPPq9oJjXG_nHW3iOo/s1600-h/Salvador-Dali-Soft-Watch-at-the-Moment-of-First-Explosion-52799.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 294px; height: 237px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWpQY7R9BJCpJHQMW7aGRK1Wwhx1UsAQPHmK-kjpdwlBqe4CWf8I228EEmNoh3cq6hkhEAELP0kRmr12CEqy2OWiYUE7mgM0xL0LJqsJqbOdCPDAcx7ZUbWkymNKPPq9oJjXG_nHW3iOo/s400/Salvador-Dali-Soft-Watch-at-the-Moment-of-First-Explosion-52799.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191284431028780146" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:78%;" >S. Dali - Montre molle au moment de sa première explosion</span><br /></div><br /><br />Il faut être toujours ivre.<br />Tout est là:<br />c'est l'unique question.<br />Pour ne pas sentir<br />l'horrible fardeau du Temps<br />qui brise vos épaules<br />et vous penche vers la terre,<br />il faut vous enivrer sans trêve.<br />Mais de quoi?<br />De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise.<br />Mais enivrez-vous.<br />Et si quelquefois,<br />sur les marches d'un palais,<br />sur l'herbe verte d'un fossé,<br />dans la solitude morne de votre chambre,<br />vous vous réveillez,<br />l'ivresse déjà diminuée ou disparue,<br />demandez au vent,<br />à la vague,<br />à l'étoile,<br />à l'oiseau,<br />à l'horloge,<br />à tout ce qui fuit,<br />à tout ce qui gémit,<br />à tout ce qui roule,<br />à tout ce qui chante,<br />à tout ce qui parle,<br />demandez quelle heure il est;<br />et le vent,<br />la vague,<br />l'étoile,<br />l'oiseau,<br />l'horloge,<br />vous répondront:<br />"Il est l'heure de s'enivrer!<br />Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps,<br />enivrez-vous;<br />enivrez-vous sans cesse!<br />De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."<br /><br /><div style="text-align: right;">Charles Baudelaire<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0