Photo IsaT
Onze années ont passé. Déjà.
Le 13 juillet 1996, tu as décidé de poser ton sac au bord de cette route d'Allemagne et de t'enfoncer dans les bois à la recherche de l'arbre qui allait te porter. Ce soir-là j'étais allée au bal, en France...
La dernière fois, c'était sur la Grand Place quinze jours plus tôt. Tu voulais partir à Ostende, marcher sur l'estacade ou le long de la mer... Je voulais que tu me rejoignes à Couleur Café. Tu n'es jamais venu. Tu étais rentré. Tu étais venu chercher tes affaires pour les ramener chez tes parents... Tu préparais déjà ton départ.
Je pense encore souvent à toi. Tu me manques. Je n'ai pas compris. D'ailleurs comprendre n'aurait pas suffi à te retenir. J'étais impuissante. Ton désespoir n'appartenait qu'à toi. Et ton absence est là. Inéluctable. Irréversible.
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